Expo Paul Jouan

Autodidacte, en matière de peinture, il a déjà connu plusieurs périodes, mais il reste attaché à un art figuratif très libre qui lui permet tous les choix, celui des matériaux utilisés, celui du graphisme, celui des couleurs. Aujourd’hui, qu’il dispose un peu plus de son temps, c’est avec beaucoup de curiosité qu’il approfondit sa recherche.
Attentif à tout ce qui l’entoure, il n’a de cesse de reproduire des scènes de la vie quotidienne que l’on pourrait qualifier de banales, mais il le fait toujours avec cette distance qui lui permet de retranscrire en observateur, l’imaginaire prenant ici toute sa place.
La nécessite impose la peinture, ce n’est pas seulement le plaisir de faire qui pousse le créateur, c’est aussi cet impérieux besoin au fond de soi qui ne laisse jamais en paix. A propos de Cézanne, Rilke écrivait ceci en 1907 : ... « Et si l’œuvre d’art constitue une aide considérable pour celui qui la crée, c’est précisément qu’elle est l’essence de sa vie »...Edward Hopper écrivait : « Quand je peins un tableau, je raconte une histoire, un
rêve. Quelque chose se passe, même silencieusement. Et si il ne s’y passe rien , quelque chose va se produire. Chaque toile représente un instant arrêté dans le temps... »

Ses maîtres sont essentiellement et surtout Alberto Giacometti, mais aussi Bonnard, Hopper, Turner, Cézanne, de Staël, Monet et plus près de nous Piga, Cognée, Anton et Laurent Dauptain.